#7 – nostalgie algérienne

Aujourd’hui, une chanson d’Ahmed Wahby, poète et militant algérien né en 1921, considéré comme l’un des fondateurs du genre musical “El Asri” qui se développe à Oran dans les années 1940.

Ahmed Wahby vécut pendant une dizaine d’années à Paris après la seconde guerre mondiale, puis partit à Tunis soutenir le mouvement indépendantiste en créant la troupe musicale du FLN.  C’est durant cette période des années 1960 qu’il semble avoir enregistré “Harguetni Eddamaa” (  حرڨتني الدمعة , “La larme m’a brûlé),  un chant d’amour empli de mélancolie :

La larme m’a brûlé / depuis le jour où tu es partie, ô mon amour / mon âme vit dans les ténèbres /  comme ton cœur est dur, oh oublie-moi / oh celui qui t’as peint à mes yeux / tu es mon âme et tous mes espoirs / tu vis dans mon imagination / et toi seul occupe mon esprit / Quand célébrerons nous les jours que nous avons perdus ? Quand nos cœurs les chantaient et s’en réjouissaient / Pourquoi partir et les oublier, alors que nous connaissons leur signification ?

Par la suite, Ahmed Wahby s’installera à Oran, ville dans laquelle il meurt en 1993… Quelques années plus tard, un rappeur franco-algérien de Vitry-Sur-Seine écrit un texte sur le folklore du retour au pays traditionnel de nombre d’algériens pendant les vacances d’été. Un écho de nostalgie, chanté sur une bande son de DJ Mehdi qui samplera le morceau d’Ahmed Wahby (ce qui lui vaudra d’ailleurs un petit procès par ses ayant-droits). C’était l’été de l’année 2000 et deux raps se disputaient le refrain le plus accrocheur: à Marseille, “Belsunce Breakdown” et à Vitry … ?
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#6 – l’ascension d’Harrison

Où comment l’élévation spirituelle du musicien anglais commencée à Rishikesh se finira dans la ville des anges…
Comme vous avez sans nul doute regardé l’intégralité de “Ek Duuje Ke Liye” hier soir, vous n’aurez pas manqué la dédicace du producteur au début du film à Maharishi Mahesh Yogi , le “gourou des stars”, avec qui les Beatles (parmi d’autres) tentèrent de s’élever au dessus du nuage de fumée des années 1970, pour y voir un peu plus clair et trouver la paix et l’amour.

 
 

L’Inde, son sitar, ses tablas et sa fleur de chanvre étaient déjà bien présents en 1966 sur l’album “Revolver”. George Harrison s’y essaie au sitar sur le psychédélique “Love You To”, dans lequel il répète ce refrain comme un mantra : “Make love all day long / Make love singing songs”.

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#5 – vol direct de Hollywood à Bollywood

On reste à Bombay avec ce morceau “Tere Mere Beech Mein” (“Entre toi et moi”) extrait de “Ek Duuje Ke Liye” (“Faits l’un pour l’autre”), grand succès de Bollywood en 1981, dont je vous laisserai savourer les 2h40 de romantisme aux pétales de rose en version originale si vous ne savez vraiment pas quoi faire ce soir.


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#4 – d’une jungle à une autre

Aujourd’hui, “Straight to Hell”, un morceau de The Clash sorti en 1982, qui évoquait l’immigration au Royaume-Uni et aux États-Unis des anciennes colonies asiatiques, notamment la situation des enfants amérasiens, qui se voient refusés l’accueil aux États-Unis au sortir de la guerre du Vietnam.


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#3 – rumble in the jungle

On poursuit cette traversée de la jungle avec une autre sample du funk des années 1970, transposé dans la pop électro des années 1990, avec “Go Down Dying” du Ray Brown Orchestra, un morceau composé par Antonio Carlos Jobim pour le film “Les Derniers Aventuriers” de Lewis Gibert (le réalisateur de quelques James Bond, dont Moonraker).

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#2 – massive payback

Pour continuer dans l’esprit funk,  “The Payback” de James Brown, ici dans la version live de 1974 à Kinshasa, pour “The Rumble in the Jungle”, le tournoi mythique entre Mohammed Ali et George Foreman (si vous ne l’avez pas vu, foncez voir le documentaire “When we were kings”, qui retrace cet événement).

mais c’est la version studio ci-après qui contient un fameux riff…

attracteurs étranges / forages

estampes numériques imprimées à l’encre pigmentaire sur papier Canson
réalisées par forages [Gladys Bregeon & Vincent Goudard]
photo satin premium RC 270g
40x60cm
exemplaires uniques
images tirées d’une scène de la performance FIB_R

Les estampes originales sont en résolution 600 dpi.
Les aperçus ci-dessous sont en basse résolution.

attracteur étrange 32
attracteur étrange 39
attracteur étrange 48
attracteur étrange 64
attracteur étrange 70
attracteur étrange 73

AIM-Framework

AIM is a Max package helping to structure patches following a “Model View Controler” design pattern. 
Declare parameters and models, in possibly nested combinations, save presets, readily available in any other model instance.
 Create custom GUIs for your components and easily monitor and control any part of your patch.

The core part of the package was presented at the Sound and Music Conference (SMC’22) organized by GRAME in Saint Etienne, France.

Summary: https://zenodo.org/record/6800815